Permis bateau : ce n’est pas la mer à boire !

A Marseille, le permis bateau est un must have. Pour profiter d’un jet-ski, d’un semi-rigide, d’un Open ou d’un habitable, il faut gagner le précieux sésame !

Le type de permis requis dépend de la puissance de la motorisation embarquée et de l’éloignement des côtes. Seuls les bateaux de moins de 4,5 kW sont exemptés de permis.

Pour tous les autres, vous devez justifier de connaissances théoriques et pratiques de navigation .

Attention, si vous souhaitez partir en vacances à l’étranger, renseignez-vous sur la validité de votre permis bateau. Certains pays sont moins stricts en matière de législation, notamment pour la pratique du jet-ski.

Le permis côtier : j’ai le pied marin

Le permis côtier s’adresse aux navigateurs qui veulent conduire des bateaux de jour comme de nuit.

Il autorise la navigation d’embarcations équipées de motorisations supérieures à 37 kW soit 50 ch.

Attention, ce permis est dit « côtier » car il est destiné à un usage de navigation de proximité. C’est ce qu’on appelle la navigation de plaisance. Vous pouvez vous éloigner au maximum de 6 milles d’un abri.

C'est l'idéal pour les parties de pêche entre amis, 

les apéros au coucher du soleil et les journées calanques.

Le permis se compose d’une épreuve pratique à passer avec votre moniteur après quelques heures de maniement. L’épreuve théorique concerne le code maritime : balisage en mer, règles de circulation, priorités, signaux sonores et sécurité.

A Marseille, adressez-vous à l’école de navigation française

Sachez que les saisons automne-hiver permettent de profiter de tarifs attractifs !
Comptez 400 à 500 euros en pleine saison contre 300 euros d’octobre à janvier.

Le permis hauturier : je suis un vieux loup de mer

Il s'agit du permis bateau des marins au long cours, 

sans limitation de puissance, 

ni de longueur de bateau 

et surtout sans restriction d'éloignement d'un abri.

Son obtention implique de posséder au préalable le permis côtier.

Sa partie théorique est ardue puisqu’elle implique notamment de savoir lire des cartes et de faire le point sur sa situation géographique à partir de calculs complexes mais indispensables pour tracer sa route en pleine mer.

Le permis fluvial : pour les fans de péniche

Le permis plaisance en eaux intérieures est destiné aux fleuves et aux canaux.

Il est généralement obtenu en parallèle du permis côtier, sous la forme d’une extension fluviale mais peut aussi être obtenu seul à l’issue d’une épreuve théorique et d’une épreuve pratique.

Une extension doit être obtenue pour tous les bateaux de plus de 20 mètres de long.

Avis à tous ceux qui souhaiteraient passer quelques jours 
entre amis sur le Canal du Midi !