Le kir … prononcer ce mot évoque pour certains la campagne, pour d’autres un apéritif de grand-mère. Détrompez-vous. Le kir est tendance et compte bien vous faire tourner la page du spritz !
Vous avez bien lu, le kir est tendance. Comme nous à la Caravelle.
Il y a eu un article dans Elle... et d’autres indices tout aussi sérieux qui laissent à penser que cette boisson de notable, qui fait gentiment référence au costume trois pièces de papa, fait son grand retour à l’heure de l’apéro.
En même temps, comme toujours avec la tendance, “vieillot un jour n’est pas vieillot toujours”.
Voilà donc qu’il opérerait un retour en fanfare.
Petite leçon de kir
Flash-back : apéritif bourguignon, il est au départ composé de vin blanc et de crème de cassis.
- Voici la recette précise :
2/3 de Bourgogne Aligoté
1/3 de crème de cassis de Dijon.
Néanmoins, aujourd’hui, ce serait plutôt, 1/5 de crème de cassis et 4/5 de vin blanc.
Moins il y a de sucre et plus les filles en boivent !
Au fur et à mesure, le Bourgogne Aligoté a été remplacé par n’importe quel vin blanc pourvu qu’il soit sec et la crème de Cassis, par n’importe quel sirop pourvu qu’il soit sucré.
Les multiples versions
- le kir impérial = champagne et une larme de marc de champagne et crème de cassis
- le kir du Médoc = vin rosé et crème de cassis
- le kir Lorrain = vin blanc et liqueur de mirabelle
- le kir provençal = vin rosé et sirop de pamplemousse
La dernière tocade serait la “version glam” avec du prosecco et un sirop de thé !
Des créations plus bretonnes à base de cidre sont aussi en vogue.
Pour le mode “rehab”, optez pour eau gazeuse et sirop et affirmez que c’est un kir …
Et pour tous ceux qui aiment lire, c’est le moment parfait pour potasser sous le chaud soleil de l’été, un petit thriller baptisé ” A qui profite le kir ? ” de Gaël Dubreuil paru aux éditions AO.
Voir la carte du bar , et A consommer avec modération !